Page 97 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES




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          Un roi oriental des anciens temps, qui se promenait
        dans ses jardins, aperçut derrière un buisson un jeune
        homme qui avait mis pantalon bas         et  se livrait aux
        contorsions les plus étranges.
          — Que fais-tu    là  I»  dit-il.
          — Seigneur,     dit l'homme,    sauf votre   respect,  je
        cherche à m'en... moi-même.
          — C'est absurde    1 Et pourquoi ?
          — Seigneur, ex^^usez-moi     ; mais j'ai remarqué que
        tous ceux que Votre 'Majesté daignait en... arrivaient
        aux plus beaux emplois, s'enrichissaient et semblaient
        favorisés par un sort merveilleux.     J'ai voulu voir   si
        onon zeb avait les mêmes vertus que votre royal mem-
        bre  viril.
          Au   lieu  de s'indigner,   le  roi sourit  et  trouvant
        l'homme spirituel, ou peut-être à son goût, lui donna
        une fonction importante à      sa cour.




          Un   taleb (étudiant)  prit une jeune esclave encore
        vierge pour lui faire son ménage.
          Il ne tarda pas à    la trouver jolie  et un jour qu'il
        avait un peu    bu,  il  lui  adr^èssa quelques  plaisante-
        ries.
          La jeune innocente, irhs timide,     se troubla et laissa
        échapper une incongruité.
          — Tu mérites d'être punie pour t'être conduite         si
        peu respectueusement, et je vais te fouetter.
          Il releva  la robe, baissa  le pantalon et aperçut des
        fesses opulentes  et fermes qui achevèrent de      le trou-
        bler si bien qu'il enfonça dans cette direction un tout
        autre instrument que     le  fouet.
          Le lendemain,    le taleb, qui était en train d'étudier
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