Page 95 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES ARABES
— Je m'en charge, dit rhomnie, en introduisant
au bon endroit l'objet qui avait attiré l'attention de
Mme Joha.
— Que ne me disais-tu ce qu'il fallait faire ? lui
dit Joha quand l'homme eut terminé. Ce n'était pas
la peine de te donner ce mal. Je m'en serais chargé
et je savais comment m'y prendre.
Un uléma d'Alger est invité à dîner chez une
famille turque qui habite cette ville.
11 prend part au repas et laisse échapper un pet
retentissant.
— C'est honteux, Sidi, lui dit quelqu'un, de péter
ainsi.
— Eh réplique-t-il alors. Comment pouvais-je
!
deviner que les Turcs sussent parler de telles choses
en arabe ?
Faisant route dans le Sahel, Majoub eut soif et
linit par trouver une fontaine dont l'orifice était bou-
ché par un bout de bois.
Voulant boire, notre voyageur tire ce dernier
;
aussitôt, l'eau comprimée longtemps sort avec vio-
lence et 'l'inonde. Il se fâche, injurie la fontaine et lui
crie :
— Coquine ! Voilà comme tu pisses ? C'est pour
cela qu'on te fourre un bâton dans le c...
La femme de Majoub rnourut un jour ; quelqu'un
vint lui en demander des nouvelles.
— Elle allait très bien ce matin, dit-il. Mais main-
tenant, elle est morte.
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