Page 131 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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Les choses que je viens de vous dire
              sont, à la vérité, très-
              singulières ; mais si je suis en vie
              demain, je vous en dirai
              d’autres qui sont encore plus dignes de
              votre attention. Scha-
              hriar, jugeant bien que la suite devait
              être fort curieuse, résolut
              de l’attendre la nuit suivante.

              Ma chère sœur, s’écria Dinarzade,
              suivant sa coutume, si
              vous ne dormez pas, je vous prie de
              poursuivre et d’achever le
              beau conte du pêcheur. La sultane prit
              aussitôt la parole, et par-
              la en ces termes :

              Sire, après que les quatre poissons
              eurent répondu à la
              jeune dame, elle renversa encore la
              casserole d’un coup de ba-
              guette, et se retira dans le même
              endroit de la muraille d’où elle
              était sortie. Le grand vizir ayant été
              témoin de ce qui s’était pas-
              sé : « Cela est trop surprenant, dit-
              il, et trop extraordinaire,
              pour en faire un mystère au sultan ; je
              vais de ce pas l’informer
              de ce prodige. » En effet, il l’alla
              trouver, et lui fit un rapport
              fidèle.
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