Page 135 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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manda à toute sa cour de monter à
cheval, et le pêcheur leur
servit de guide.
Ils montèrent tous la montagne ; et à
la descente, ils virent
avec beaucoup de surprise une vaste
plaine que personne
n’avait remarquée jusqu’alors. Enfin
ils arrivèrent à l’étang,
qu’ils trouvèrent effectivement situé
entre quatre collines,
comme le pêcheur l’avait rapporté.
L’eau en était si transpa-
rente, qu’ils remarquèrent que tous les
poissons étaient sembla-
bles à ceux que le pêcheur avait
apportés au palais.
Le sultan s’arrêta sur le bord de
l’étang, et après avoir quel-
que temps regardé les poissons avec
admiration, il demanda à
ses émirs et à tous ses courtisans s’il
était possible qu’ils
n’eussent pas encore vu cet étang ; qui
était si peu éloigné de la
ville. Ils lui répondirent qu’ils n’en
avaient jamais étendu par-
ler : « Puisque vous convenez tous,
leur dit-il, que vous n’en
avez jamais ouï parler, et que je ne
suis pas moins étonné que