Page 214 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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sa place tout ce qui était dérangé,
              moucha les bougies et y appli-
              qua d’autres bois d’aloès et d’autre
              ambre gris. Cela étant fait,
              elle pria les trois calenders de
              s’asseoir sur le sofa d’un côté, et le
              calife de l’autre avec sa compagnie. À
              l’égard du porteur, elle lui
              dit : « Levez-vous, et vous préparez à
              nous prêter la main à ce
              que nous allons faire ; un homme tel
              que vous, qui est comme
              de la maison, ne doit pas demeurer dans
              l’inaction. »

              Le porteur avait un peu cuvé son vin :
              il se leva prompte-
              ment, et après avoir attaché le bas de
              sa robe à sa ceinture :
              « Me voilà prêt, dit-il ; de quoi
              s’agit-il ? - Cela va bien, répon-
              dit Safie, attendez que l’on vous parle
              ; vous ne serez pas long-
              temps les bras croisés. » Peu de temps
              après, on vit paraître
              Amine avec un siège, qu’elle posa au
              milieu de la salle. Elle alla
              ensuite à la porte d’un cabinet, et
              l’ayant ouverte, elle fit signe
              au porteur de s’approcher. « Venez, lui
              dit-elle, et m’aidez. » Il
              obéit, et y étant entré avec elle, il
              en sortit un moment après
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