Page 57 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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tandis qu’ils s’entretenaient tous
              deux………
               « Mais voici le jour, dit Scheherazade
              en se reprenant ; ce qui reste est le
              plus beau du conte. » Le sultan, résolu
              d’en entendre la fin, laissa vivre
              encore ce jour-là Scheherazade.
              La nuit suivante, Dinarzade fit à sa
              sœur la même prière que les deux
              précédentes : « Ma chère sœur, lui dit-
              elle, si vous ne dormez pas, je vous
              supplie de me raconter un de ces contes
              agréables que vous savez. » Mais le
              sultan dit qu’il voulait entendre la
              suite de celui du marchand et du génie
              : c’est pourquoi
              Scheherazade le reprit ainsi :
               Sire, dans le temps que le marchand et
              le vieillard qui conduisait la biche
              s’entretenaient, il arriva un autre
              vieillard, suivi de deux chiens noirs.
              Il s’avança jusqu’à eux, et les salua,
              en leur demandant ce qu’ils faisaient
              en cet endroit. Le vieillard qui
              conduisait la biche lui apprit
              l’aventure du marchand et du génie, ce
              qui s’était passé entre eux, et le
              serment du marchand.
              Il ajouta que ce jour était celui de la
              parole donnée, et qu’il était résolu de
              demeurer là pour voir ce qui en
              arriverait.
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