Page 69 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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soin de ma femme, pendant que je ferais
              enquête de lui, j’ai jugé à propos de
              la mener partout avec moi. Voilà donc
              mon histoire, et celle de cette biche :
              n’est-elle pas des plus surprenantes et
              des plus merveilleuses ? - J’en demeure
              d’accord, dit le génie ; et en sa
              faveur, je t’accorde le tiers de la
              grâce de ce marchand. »
               Quand le premier vieillard, sire,
              continua la sultane, eut achevé son
              histoire, le second qui conduisait les
              deux chiens noirs, s’adressa au génie,
              et lui dit : « Je vais vous raconter ce
              qui m’est arrivé à moi et à ces deux
              chiens noirs que voici, et je suis sûr
              que vous trouverez mon histoire encore
              plus étonnante que celle que vous venez
              d’entendre. Mais quand je vous l’aurai
              contée, m’accorderez-vous le second
              tiers de la grâce de ce marchand ?
              - Oui, répondit le génie, pourvu que
              ton histoire sur passe celle de la
              biche. » Après ce consentement, le
              second vieillard commença de cette
              manière… Mais Scheherazade en
              prononçant ces dernières paroles, ayant
              vu le jour, cessa de parler.
               « Bon Dieu ! ma sœur, dit Dinarzade,
              que ces aventures sont singulières.
              - Ma seur, répondit la sultane, elles
              ne sont pas comparables à celles que
              j’aurais à vous raconter la nuit
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