Page 79 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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me suis arrêté avec eux : voilà quelle
              est mon histoire, ô prince des génies :
              ne vous paraît-elle pas des plus
              extraordinaires ?
              - J’en conviens, répondit le génie, et
              je remets aussi en sa faveur le second
              tiers du crime dont ce marchand est
              coupable envers moi. »
               Aussitôt que le second vieillard eut
              achevé son histoire, le troisième prit
              la parole, et fit au génie la même
              demande que les deux premiers, c’est-à-
              dire, de remettre au marchand le
              troisième tiers de son crime, supposé
              que l’histoire qu’il avait à lui
              raconter surpassât, en événements
              singuliers, les deux qu’il venait
              d’entendre. Le génie lui fit la même
              promesse qu’aux autres. « Écoutez donc,
              lui dit alors le vieillard… »
              Mais le jour paraît, dit Scheherazade
              en se reprenant ; il faut que je
              m’arrête en cet endroit.
               « Je ne puis assez admirer, ma sœur,
              dit alors Dinarzade, les aventures que
              vous venez de raconter :
              - J’en sais une infinité d’autres,
              répondit la sultane, qui sont encore
              plus belles. » Schahriar, voulant
              savoir si le conte du troisième
              vieillard, serait aussi agréable que
              celui du second, différa jusqu’au
              lendemain la mort de Scheherazade.
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