Page 182 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES





      rieur à Mousa (Moïse) ? Firaoun n'a pas dit à Mousa
      (sur lui les bénédictions et les prières   !)  :  « Je n'ad-
      mets ton miracle que     si o'e«t moi qui fournis le bâ-
      ton.  »




         On  dit d'Abou Nowas, ou de quelque autre poète,
      que le roi lui donna un jour par dérision, en cadeau,
      le bât et la sangle d'un âne.
        — Que portes-tu     là  ? demanda un ami qu'il ren-
      contra en sortant du palais.
         — J'ai loué le roi avec mes plus beaux vers, répon-
      dit  le poète,  et  il m'a donné en récompense ses plus
      beaux habits.



         Un voleur nommé Mousa déroba une          bourse. Puis
      il se rendit à la mosquée où l'on faisait la prière en
      commun du vendredi.
         L'iman lisaH le verset du Coran suivant      :  « Qu'est-
      ce que tu as dans ta main droite, ô Mousa ? »
         Notre homme crut qu'il s'agissait de lui;   il s'enfuit,
      jetant  la bourse et criant  :
         — Ya Allah    ! C'est un sorcier.

                                 3-»-C


         Un homme entre dans une vieille maison pas très
      bien entretenue et entend      le plafond craquer.
         — Que se passe-t-il donc ? s'inquiète-t-il.
         — Ce n'est rien, dit l'hôte. Le plafond loue Allah
                                                                I
         — Je préfère sortir tout de suite, s'écrie alors   l'in-
      vité, car  s'il vient de commencer sa prière, je crains
      qu'il ne tarde pas à se prosterner...
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