Page 191 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES





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          Joha vendit un jour     sa maison, mais     à  la condi-
       tion d'excepter de    la vente un clou planté dans       le
       mur.   Les   acheteurs   acceptèrent,  pensant   que   cela
       n'avait aucune importance.
          Quelque temps après, les nouveaux propriétaires de
       la maison y célébrèrent      les noces de   leur  fille. Au
       beau milieu de la fête, Joha arriva avec une charogne
       d'àne puante    et  infecte  qu'il  accrocha   au fameux
       clou.
          — Que fai§-tu là    ? lui dit-on. Veux-tu bien    retirer
       cette horreur.
          — Ce clou ne m'appartient- il pas      ? répliqua John.
       Il est inscrit dans l'acte de vente officiel. Je puis en
       faire l'usage que je désire.
          Les  gens   préférèrent  lui  acheter  ce  clou  en   lui
        payant une seconde     fois  le prix de  la maison   toute
       entière.




          Un homme se disait Dieu. On l'arrêta et on le con-
        duisit devant le sultan qui lui dit   :
          — - Sais-tu bien qu'on a mis à mort,     il y a quelque
        temps,   un homme      qui  se  prétendait  prophète. Ne
        crains- tu pas  le même sort   ?
          — On    a bien fait, répliqua le fou &ans se troubler.
        C'était un imposteur    :  je ne l'avais pas envoyé   !





          Un cadi vénal recevait souvent des pots-de-vin. Cha-
        que  fois   qu'il  recevait   ainsi  illégfitimement   une
        somme,   il en gardait la moitié pour lui, et lïartagealt
        le reste entre cent pauvres.
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