Page 210 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES ARABES
possible à manger à nos invités. J'ai répudié une
femme si mauvaise cuisinière.
— Moi, dit le troisième, j'avais une femme qui
était bonne ménagère et ne m'a pas coupé le nez.
Mais un jour qu'elle était en train de laver le linge
à la maison, son père entra avec quelques amis a
l'improviste. Aussitôt, mon épouse voulut se voiler
le visage comme il sied. Mais ne trouvant pas autre
chose sous sa main, elle releva sa robe, se cacha
pudiquement Ja face... et découvrit aux yeux de tous
ces hommes ce que vous pensez.
— C'est toi qui as mérité la bourse, dirent alors
ses camarades.
Deux frères étaient, l'un serviteur du sultan, l'au-
tre boulançrer. ,
Le frère riche dit un jour à son frère pauvre :
Tu devrais servir comme moi le sultan pour
te délivrer d'un travail pénible.
Mais le boulanger répliqua : , j-r
— Que ne prends-tu, toi, un métier pour te déli-
vrer d'une servitude humiliante ?
Un homme encore jeune eut l'intention de se ma-
rier avec une veuve. sa
Celle-ci lui montra un jour toutes ses richesses
belle maison, ses jardins, ses esclaves, ses meubles
«iomotueux, ses bijoux... , . • j
' l'idée de jouir de
L'homme se réjouissait déjà à
tous ces biens, quand la veuve lui montra aussi, dans
un coin, plusieurs tarbouches.
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